10 résultats trouvés avec une recherche vide
- Rentrée 2025 : BFM TV, Léa Salamé, NOVO19 et T18, les changements qui redessinent le PAF
La rentrée audiovisuelle 2025 est placée sous le signe des grands bouleversements : nouvelles chaînes, nouveaux visages, refontes graphiques et ambitions renouvelées. Entre télévision et radio, le paysage médiatique français se transforme pour capter l’attention d’un public exigeant et connecté. Pensée pour concurrencer les radios musicales privées auprès des jeunes, la station peine à se faire une place. Photo Denis/REA BFM TV : un nouvel habillage et des visages emblématiques À partir du 25 août, BFM TV a adopté un nouvel habillage antenne destiné à offrir aux téléspectateurs une expérience visuelle et sonore « plus claire et apaisante ». Le design, créé avec l’agence Movement, se veut moderne, lisible et fluide, mettant l’accent sur l’information tout en restant fidèle à l’ADN de la chaîne : l’info en continu. BFM TV souhaite répondre à trois priorités : Mais l’actualité de la chaîne ne s’arrête pas à l’habillage. BFM TV renforce aussi ses tranches phares avec de nouveaux visages : Dominique Tenza (ex-M6) et Perrine Storme prennent la matinale. Marc Fauvelle (ex-France Inter) anime la tranche de 19h. Julien Arnaud (ex-TF1 et Télématin) rejoint la tranche 10h-12h. Nicolas Poincaré devient le visage de Ligne rouge , programme de reportages longs formats. Émilie Broussouloux et Paola Puerari, issues de LCI, renforcent la rédaction. Avec ce nouvel habillage et ces recrues, BFM TV affirme son ambition de redevenir la chaîne de référence de l’information en continu, tout en renforçant proximité et décryptage. Léa Salamé au 20 Heures de France 2 : un style renouvelé C’est l’un des changements les plus spectaculaires de cette rentrée : Léa Salamé succède à Anne-Sophie Lapix à la présentation du 20 Heures de France 2. Dès le 1er septembre, la journaliste, ancienne copilote de la matinale de France Inter, prendra la parole avec son fameux « Madame, Monsieur, bonsoir ». Pour préparer son arrivée, Salamé s’entraîne depuis l’été à trouver la bonne intonation, que ce soit dans sa voiture, dans les couloirs de France Télévisions ou à la cantine. Dans sa bande-annonce, elle promet : « Votre vie, votre journal, avec vous », souhaitant raconter l’actualité peut-être différemment. Anne-Sophie Lapix, qui a rebondi sur M6 et RTL, lui a adressé ses encouragements, soulignant son talent et son investissement. Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, a exprimé sa satisfaction de pouvoir compter sur son lien fort avec le public. En parallèle, Léa Salamé conserve son talk-show Quelle Époque ! , qu’elle anime depuis 2022. NOVO19 : Ouest-France se lance sur la TNT Le groupe Ouest-France inaugure sa chaîne NOVO19 le 1er septembre à 18h sur la TNT. Diffusée depuis Rennes, elle se positionne sur l’information locale et les territoires, avec une approche « décentrée » et un journalisme de solutions. JT quotidien à 18h10 : présenté par Martin Cangelosi (ex-BFM TV et iTélé), en direct depuis le studio flambant neuf de Rennes. Talk-show parisien : animé par Claire Arnoux (ex-beIN Sports) avec des chroniqueurs comme Claude Askolovitch. La direction de NOVO19 espère atteindre un équilibre économique en 3 à 4 ans, avec un objectif de 2 % d’audience sur les 25-49 ans, et accentuer sa présence dans le streaming pour multiplier ses revenus vidéo. T18 : culture et société selon Kretinsky La chaîne T18, lancée par l’entrepreneur tchèque Daniel Kretinsky, mise sur la culture et les débats sociétaux pour se démarquer sur la TNT : Laurent Ruquier anime Chez Ruquier le samedi soir. Matthieu Croissandeau (ex-BFM TV) propose une émission quotidienne d’actualité. Ava Djamshidi anime un débat hebdomadaire sur les grandes questions de société. Chloé Nabédian présente Un jour ailleurs , magazine quotidien sur les découvertes et l’environnement (17h40). T18 se positionne comme une alternative exigeante et populaire, combinant culture, information et débats. Le groupe M6 mise sur le divertissement et de grands noms pour reconquérir le public La rentrée audiovisuelle 2025 s’annonce ambitieuse pour le groupe M6, qui combine transferts spectaculaires, relance de formats historiques et nouveautés pour séduire un public toujours plus exigeant. Entre télévision et radio, le groupe dirigé par David Larramendy déploie une stratégie claire : miser sur des personnalités fortes et le divertissement populaire. Cyril Hanouna trouve refuge sur W9 Après la fermeture de C8, Cyril Hanouna s’installe sur W9 avec Tout beau, tout 9, une émission diffusée en access prime time de 18h45 à 21h25. La consigne est claire : du divertissement, pas de politique. Hanouna poursuit son style humoristique et populaire, avec des séquences interactives et des invités variés, confirmant sa capacité à attirer un large public même hors de C8. Des transferts spectaculaires et nouveaux visages La rentrée 2025 est marquée par des arrivées majeures sur M6 : Anne-Sophie Lapix, évincée du 20 Heures de France 2, signe un retour en force. Elle animera des interviews dominicales dans le 20.20, juste après le 19.45, et prendra part à des émissions de prime time sur l’actualité. Olivier Minne, après plus de vingt ans sur France 2, débarque avec un programme chargé : le jeu de stratégie Pandore, le quiz Quel est l’âge de votre cerveau ?, et une version hebdomadaire du Maillon faible. Ces transferts visent à renforcer l’offre de divertissement et d’information de M6 tout en capitalisant sur des personnalités déjà reconnues du public. Radio et autres initiatives Sur le front radio, M6 continue de déployer ses talents sur RTL : Anne-Sophie Lapix animera la tranche 18-20h, accompagnée de chroniqueurs et d’experts. Faustine Bollaert voit son émission de témoignages passer de la soirée à la matinale, renforçant l’offre de contenu du groupe. L’objectif est de proposer une synergie entre télévision et radio, tout en restant fidèle à l’ADN du divertissement et de l’information accessible.
- Clap de fin pour Mouv’ : la hip-hop nation quitte les ondes
Née en 1997 avec pour mission de rajeunir l’antenne de Radio France, Mouv’ tire sa révérence en FM à la fin de l’été 2025. Entre Paris et Toulouse, rock et hip-hop, liberté folle et virages brutaux, la station aura été un laboratoire agité, parfois incompris, souvent culte. Sa disparition marque la fin d’une utopie radiophonique, mais aussi un virage stratégique du service public vers le tout-numérique. Pensée pour concurrencer les radios musicales privées auprès des jeunes, la station peine à se faire une place. Photo Denis/REA Une radio née d’un graffiti, entre ambition et scepticisme Mouv’, c’est d’abord un pari lancé en 1997 : créer une radio publique pour les jeunes, dans un paysage dominé alors par Skyrock, Fun Radio ou NRJ. Dans le mythique Studio 106 de la Maison de la Radio, le 17 juin 1997, le graffeur André Saraiva dessine en direct un logo bancal, presque ironique : Le Mouv’. Le ton est donné. Toulouse, capitale officieuse de Mouv’ Mais dès les débuts, un obstacle de taille s’impose : impossible de trouver une fréquence à Paris. Alors cap au sud. Toulouse devient la base arrière de la station à partir d’avril 1998. Ce détour géographique durera treize ans, ancrant Mouv’ dans la ville rose, deuxième métropole étudiante de France. Là-bas, loin des couloirs feutrés de la Maison de la Radio, l’équipe donne libre cours à son esprit frondeur : reportages de terrain jusqu’en Afghanistan ou dans les Balkans, émissions en roue libre, happenings absurdes. En janvier 2012, Mouv’ devient même « GroMouv’ » le temps d’une journée prise en main par l’équipe de Groland. De la radio comme on n’en fait plus. Changements de cap et chocs culturels En 2011, retour à Paris. En 2015, virage serré. Le rock s’efface, le hip-hop prend le contrôle. Bruno Laforestrie, ancien patron de Générations, remplace les guitares saturées par les beats trap : « Le Mouv’ » devient simplement Mouv’, et se réinvente en hip-hop nation du service public. Les titres de Booba, Niska ou Shay envahissent l’antenne. La radio se reconnecte avec son époque, mais se cherche toujours une véritable identité. Constance Vilanova, étincelle ou étau ? La dernière secousse arrive en septembre 2023, avec l’arrivée tonitruante de Constance Vilanova, chroniqueuse sans filtre. Drôle, dérangeante, décapante, elle divise les auditeurs. Certains adorent, d’autres fuient. Les chiffres dégringolent, les critiques internes fusent. Ce coup de volant brutal précipite, selon la légende, la chute de Mouv’. Une disparition déguisée en transformation Derrière la disparition de la station en FM, c’est aussi l’érosion structurelle de l’écoute radio chez les jeunes qui est en cause. Chez les 15-24 ans, seuls 9% écoutent encore la musique via la radio, contre plus de 80% en streaming. Face à ces mutations, Radio France acte la fin d’un modèle : Mouv’ sera désormais une marque musicale 100% numérique, avec une équipe resserrée et des contenus adaptés aux plateformes. Ses salariés permanents auront, pour ceux qui le souhaitent, des opportunités dans d’autres antennes du groupe. La fin d’une époque, le début d’un autre pari En parallèle, une autre aventure s’annonce : la création d’une radio de service public pour enfants, pilotée par les équipes de France Inter, qui verra le jour en DAB+, le nouveau standard radio destiné à remplacer la FM. Mouv’ s’éteint donc comme elle a vécu : dans le tumulte. Une radio souvent écorchée, parfois moquée, mais inclassable et, à sa manière, pionnière. Elle laissera derrière elle des souvenirs de liberté, des voix singulières, et une belle part d’imprévisible – ce que la radio a aujourd’hui bien du mal à offrir.
- Fermeture de C8 et NRJ12 : comprendre les raisons de leur disparition
C8 et NRJ12 ne seront plus diffusées sur la TNT à partir du 28 mars 2025. Contrairement aux affirmations de certains, il ne s'agit ni d’une censure ni d’une décision arbitraire de l’Arcom. Entre sanctions répétées pour non-respect des règles et choix économiques, plusieurs facteurs ont conduit à cette disparition. Deux chaînes disparaissent de la TNT Depuis plusieurs semaines, la disparition de C8 et NRJ12 de la télévision numérique terrestre (TNT) alimente de nombreuses réactions. Si certains évoquent une censure politique, la réalité est bien différente. L'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) n'a pas "supprimé" ces chaînes mais a décidé de ne pas renouveler leur autorisation d'émettre. Quant à NRJ12, c'est son propriétaire, le groupe NRJ, qui a choisi de ne pas poursuivre la diffusion sur la TNT. Retour sur les véritables raisons de cette disparition. Une question de régulation pour C8 En France, les chaînes de télévision diffusées sur la TNT bénéficient de fréquences publiques en échange du respect de certaines obligations fixées dans une convention signée avec l'Arcom. Or, C8 a accumulé de nombreuses sanctions pour non-respect de ses engagements. Entre 2017 et 2024, la chaîne a écopé de 7,6 millions d'euros d'amendes pour des motifs variés : - Insultes et injures en direct (ex. Louis Boyard, Anne Hidalgo, journalistes…) - Désinformation et propos complotistes (adrénochrome, Covid…) - Manque de pluralisme et débats biaisés - Atteintes à la dignité humaine (canular homophobe, bizutage de chroniqueurs…) - Multiples mises en demeure et avertissements Face à ces manquements répétés, l'Arcom a choisi de ne pas renouveler l'autorisation de C8, estimant que la chaîne ne respectait plus les critères imposés par la loi. NRJ12 : une fermeture économique Contrairement à C8, NRJ12 n'a pas été sanctionnée. Cependant, le groupe NRJ a décidé de ne pas renouveler sa fréquence TNT pour des raisons économiques. La chaîne souffrait de : - Une baisse continue de son audience - Un déficit financier important - Une programmation dominée par des rediffusions, ne répondant plus aux engagements en matière de diversité et de création originale L'Arcom a donc constaté que NRJ12 ne remplissait plus ses obligations et n’a pas retenu son dossier. Pourquoi C8 ne continue-t-elle pas sur d'autres supports ? Même si elle n'est plus diffusée sur la TNT, C8 aurait pu poursuivre son activité via les box internet (Orange, Bouygues, Free, SFR), MyCanal ou le satellite. Cependant, le groupe Canal+ a décidé d’arrêter totalement la chaîne. L'une des raisons est le vieillissement de son public, qui rend la rentabilité publicitaire plus difficile. Âge moyen des téléspectateurs : 39 ans en 2016, 49 ans en 2022 et 58 en 2025. Ce facteur, combiné aux difficultés financières (déficit net de 48,5 millions d’euros), a conduit Vincent Bolloré à fermer définitivement la chaîne. Une polémique autour de la "censure" Depuis l’annonce de la fin de C8 sur la TNT, Cyril Hanouna et le groupe Canal+ dénoncent une prétendue censure politique. Pourtant, l'Arcom n'a fait qu'appliquer les règles en vigueur. De nombreux médias proches du groupe Bolloré ont relayé l'idée d'une décision arbitraire, sans mentionner les multiples sanctions et avertissements reçus par la chaîne. Un journaliste du Journal du Dimanche a même évoqué des propos supposément tenus par des membres de l'Arcom affirmant vouloir "se débarrasser" de Hanouna. Cette déclaration a été immédiatement démentie par l'autorité de régulation. La fermeture de chaînes : un phénomène pas nouveau Contrairement aux affirmations de certains chroniqueurs de C8 et CNEWS, la fermeture d’une chaîne en "démocratie" n’est pas un cas isolé. Plusieurs chaînes ont déjà perdu leur fréquence en France et en Europe : - France Soir TV, RT France, Numéro 23, La Cinq, TV6 - Zoe’s Ark TV au Royaume-Uni D'autres chaînes ont été lourdement sanctionnées sans pour autant disparaître, comme GB News (Royaume-Uni), Fox News (États-Unis) ou encore Russia Today avant son interdiction. TPMP : une évolution vers la polémique L'émission "Touche Pas à Mon Poste" (TPMP) a longtemps été un programme de divertissement fédérateur. Cependant, au fil des années, l'émission a pris un virage plus polémique pour maintenir son audience, multipliant les clashs et les controverses. Ce changement a entraîné : - Une division du public - Une fuite des annonceurs - Des tensions croissantes avec l'Arcom Les nombreuses dérives du programme ont fini par fragiliser la position de C8, contribuant à la perte de sa fréquence. Des conséquences pour les salariés Au-delà de la disparition de ces chaînes, ce sont plusieurs centaines d’employés qui se retrouvent impactés. Environ 400 salariés de C8 perdent leur emploi, non pas en raison d’une décision politique, mais à cause des stratégies éditoriales et financières de leur employeur. Chez NRJ12, la fermeture s’explique par des choix économiques du groupe NRJ. Une décision réglementaire, pas une censure La disparition de C8 et NRJ12 de la TNT est le résultat de décisions prises par l’Arcom et les groupes propriétaires des chaînes. Loin d’une censure politique, il s’agit d’une application stricte des règles en vigueur et d’un contexte économique défavorable. Si le débat reste vif, les faits montrent que ces fermetures résultent avant tout des choix éditoriaux et stratégiques de Canal+ et du groupe NRJ.
- Signature des conventions sur l'audiodescription lors des évènements sportifs
Le 18 avril 2023, la Mairie de Toulousain, les clubs sportifs toulousain ainsi que les écoles de journalisme et de radio ont officialisé le dispositif d'audiodescription lors de la signature des conventions. À travers l'audiodescription, les personnes aveugles ou malvoyantes peuvent suivre des évènements grâce aux commentaires de journalistes réalisés en direct. Une façon pour elles de vivre une expérience plus immersive avec le public et vibrer à l’unisson des aventures menées sur le terrain. L'audiodescription sera effective lors de la Coupe du monde de rugby 2023. Ainsi, les spectateurs présents au Stadium pourront bénéficier de ce dispositif tout au long de la compétition internationale. Le 18 avril dernier, Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse a signé plusieurs conventions concernant un service d'audiodescription des matchs à domicile de plusieurs clubs de la métropole. Les supporters de six clubs de l'agglomération pourront bénéficier de ce service. Il s'agit du Toulouse Football Club, du Stade Toulousain, du FENIX Toulouse Handball, du TO XIII, du Métropole Basket Féminin ainsi que du club de rugby féminin de Blagnac. Par ailleurs, trois écoles de journalisme et de radio Sudformadia, ISJT, ISCPA ont également signé une convention permettant à leurs étudiants de réaliser les commentaires.
- France Télévisions : les logos des chaînes remplacés par « france.tv » dès le 6 juin
À partir du 6 juin, France Télévisions abandonne ses logos traditionnels (France 2, 3, 4, 5) pour adopter une marque unique : france.tv. Un tournant stratégique visant à moderniser l’image du groupe et à renforcer sa présence numérique. Une évolution nécessaire pour s’adapter aux nouveaux défis médiatiques et aux attentes du public. Capture d'écran de la vidéo de présentation diffusée le 25 mars 2025 sur l'ensemble des plateformes de France Télévisions Un changement nécessaire pour s’adapter au numérique L’arrivée de la plateforme france.tv en 2017 a marqué un premier pas vers une intégration numérique des contenus audiovisuels publics. Aujourd’hui, avec plus de 36 millions de visiteurs mensuels, france.tv se positionne comme un acteur incontournable de l'audiovisuel en ligne. Ce changement de marque semble donc être une évolution logique, destinée à offrir une expérience homogène et unifiée pour les téléspectateurs, tout en s’adaptant aux nouvelles pratiques de consommation des médias, notamment à travers les applications et les réseaux sociaux. Le regroupement sous la bannière france.tv permettra au groupe de mieux se positionner face à la concurrence des plateformes numériques comme Netflix, YouTube ou même les services de streaming des chaînes privées. L'objectif est de renforcer l'identité de France Télévisions dans un marché où la fragmentation des contenus devient une norme. La fin d’une identité visuelle distincte ? Cependant, cette modernisation soulève des interrogations sur la perte d’identité des chaînes historiques. France 2, France 3, France 4 et France 5 sont des marques bien ancrées dans l’histoire de la télévision publique. Ces chaînes ont chacune développé au fil des années une personnalité propre et un lien fort avec leurs audiences. La disparition de leurs logos au profit de france.tv pourrait être perçue comme un effacement de ces identités distinctes, même si la direction assure qu’aucune chaîne ne sera « lissée » et que leurs spécificités seront préservées à travers leurs programmes. Cela dit, france.tv vise à réunir toutes les offres vidéo de l’audiovisuel public, ce qui pourrait également être perçu comme une force. En rassemblant les contenus de l'INA, de LCP, de TV5 Monde, d'Arte, et d’autres partenaires, la plateforme offre une couverture plus large et plus cohérente, facilitant l'accès à une diversité de programmes et renforçant le rôle de service public. Un pas vers l’innovation et la diversification Ce changement va aussi au-delà des simples logos. France Télévisions prévoit une évolution de son offre avec l’intégration de nouveaux contenus, comme des podcasts et des formats vidéo plus interactifs. Mi-2025, la plateforme france.tv devrait devenir le cœur de l'offre audiovisuelle publique, en accueillant tous les contenus en ligne des chaînes publiques et de partenaires comme France 24. Cette modernisation stratégique s'accompagne d'une volonté de s’ancrer dans les nouvelles habitudes de consommation, avec un modèle hybride entre télévision traditionnelle et plateforme numérique. C’est un pari sur l’avenir, visant à renforcer l’attractivité du service public tout en répondant aux attentes des jeunes générations de téléspectateurs. La fin d’une ère ? La disparition des logos traditionnels des chaînes historiques pour faire place à france.tv marque à la fois une avancée nécessaire pour se réinventer à l’ère numérique et une transition qui symbolise la fin d’une époque. L'identité visuelle de France Télévisions se modernise, mais la question demeure : cette évolution renforcera-t-elle la relation avec le public ou nuira-t-elle à l’image de ces chaînes historiques profondément ancrées dans l’histoire des médias français ?
- Sudformadia X NRJ s’allient pour former les voix de la radio de demain
Le groupe NRJ et Sudformadia officialisent un partenariat inédit pour former et accompagner les futurs professionnels de la radio. Une collaboration ambitieuse qui allie pédagogie, expertise métier et insertion professionnelle, au service de la nouvelle génération de talents de l’audiovisuel. Partenariat NRJ x Sudormadia - Mai 2025 Une alliance entre un média leader et une école spécialisée Sudformadia centre de formation, basé à Toulouse, est reconnu pour son expertise dans les domaines des médias et de l’audiovisuel depuis 20 ans. À ses côtés, NRJ s’impose comme l’un des groupes audiovisuels les plus puissants de France, fort de ses stations emblématiques (NRJ, Chérie FM, Nostalgie, Rire & Chansons), de son rayonnement national et de son écosystème digital en pleine expansion. Créée en 1981, la marque NRJ est aujourd’hui synonyme de dynamisme, d’innovation et de proximité avec les jeunes générations. Objectif : former, accompagner, recruter L’accord signé repose sur un objectif clair : faciliter la formation et l’insertion des étudiants et alternants dans les métiers de la radio. Concrètement, Sudformadia s’engage à diffuser les offres d’alternance et de stages du groupe NRJ auprès de ses apprenants et à assurer une présélection de profils en adéquation avec les besoins du groupe. En parallèle, NRJ apportera sa visibilité, ses valeurs et son expertise via des actions concrètes : interventions, parrainages, participations à des forums ou événements étudiants. Un partenariat gagnant-gagnant, tourné vers l’avenir Au-delà des simples échanges de bons procédés, ce partenariat s’inscrit dans une dynamique d’enrichissement mutuel. Il permettra aux étudiants de mieux appréhender les réalités du métier et aux recruteurs de bénéficier d’un vivier qualifié, formé aux enjeux actuels de l’audiovisuel. Signée pour un an, la convention pose les bases d’une collaboration durable, fondée sur la qualité, la proximité et l’engagement.
- Clap de fin pour Castaldi, Cauet de retour dès le 28 avril sur Europe 2
Après plusieurs mois d’absence, Sébastien Cauet fait son grand retour sur les ondes. À partir du 28 avril, il succède à Benjamin Castaldi à la tête de la matinale d’Europe 2. Entouré de ses complices de longue date, Cauet promet une émission pleine de surprises, d'humour et de canulars. Une nouvelle aventure pour l'animateur, après une période marquée par des accusations graves. Sébastien CAUET sur Europe 2 (2025) Le 28 avril, Sébastien Cauet prendra officiellement les rênes de la matinale d’Europe 2, succédant ainsi à Benjamin Castaldi , qui animera sa dernière émission le 18 avril . Cauet, bien connu des auditeurs, retrouvera son équipe habituelle composée de Stouf, Piètre et Corentin , avec qui il a partagé de nombreuses antennes dans le passé. Ensemble, ils promettent un show dynamique, où l’humour, les imitations, les canulars et les moments cultes seront à l’honneur. L’arrivée de Cauet sur Europe 2 marque son grand retour après une période difficile, où il a été visé par des plaintes pour viol et agressions sexuelles et mis en examen. Toutefois, après plusieurs mois d’incertitude et un allègement de son contrôle judiciaire en juillet 2024, Cauet a obtenu la permission de revenir à l’antenne, à condition de ne pas être en présence de public. Ce retour sur les ondes d’Europe 2 n’est pas anodin, puisque l’animateur a déjà une longue histoire avec la station. Il y avait notamment animé la matinale de 2001 à 2004 et avait même été directeur d'antenne en 2002. Ce retour est ainsi un véritable retour aux sources pour Cauet, qui, selon le communiqué de la station, sera à l’antenne tous les matins de 7h à 11h avec une playlist pop et une approche résolument divertissante. Pour marquer ce double événement "l’arrivée de Cauet et son anniversaire", Europe 2 organise également une opération spéciale le 28 avril. Les auditeurs auront la chance de participer à un grand jeu pour tenter de remporter un an de loyer . Un joli cadeau pour célébrer ce grand retour !
- Radio Toulouse a 100 ans : mémoire d’une pionnière des ondes
Le 16 avril 1925 naissait Radio Toulouse, première grande radio privée française, symbole d’innovation, d’ancrage régional et de résistances discrètes. Cent ans plus tard, son héritage résonne encore dans les mémoires toulousaines. Illustration extraite d’une publicité de Radio-Toulouse en 1937 Une naissance au cœur des années folles Il y a tout juste un siècle, la voix de Jean Roy s’élevait sur les ondes depuis une petite villa de la rue Monié, à Toulouse. Ce 16 avril 1925, la ville rose entrait dans l’histoire de la radiodiffusion grâce à l’audace de deux hommes : Léon Kierzkowski , commerçant en récepteurs Radiola, et Jacques Trémoulet , jeune journaliste visionnaire. Ensemble, ils fondent Radio Toulouse , première grande radio privée hors de Paris. À une époque où les ondes étaient encore un territoire à conquérir, Radio Toulouse incarne l’audace entrepreneuriale et régionale. La station se distingue rapidement par son ton, sa programmation variée et son lien fort avec son public. Conférences, musique classique, airs populaires et reportages sportifs s’enchaînent, installant la station dans le quotidien des auditeurs du Sud-Ouest… et bien au-delà. L'immeuble de Radio Toulouse au croisement des Allées Jean Jaurès et du boulevard Carnot. L’essor d’un empire des ondes Pour accompagner cette montée en puissance, un site stratégique est choisi : le château d’Enjaux , à Saint-Agnan, dans le Tarn. Trémoulet y installe un émetteur moderne, deux pylônes de 120 mètres de haut, un bassin de refroidissement de 400 m³, et même un studio dans le parc du château. Ce lieu devient le cœur battant de la station. Des artistes prestigieux comme Édith Piaf, Maurice Chevalier ou Pierre Nougaro y sont accueillis pour des émissions en direct. Dans son livre Conquérants des Ondes (Privat, 2008), Sylvain Athiel retrace avec minutie l’ascension fulgurante de cette radio atypique. Il décrit un Trémoulet stratège, capable de jongler avec les contraintes politiques et techniques pour bâtir un véritable empire radiophonique : Radio Agen, Radio Bordeaux, Radio Andorre… À son apogée, Radio Toulouse est captée jusqu’en Angleterre et au Maghreb. La station entre dans le cercle restreint des radios les plus influentes et puissante d’Europe ! La station innove, structure ses programmes avec rigueur, mise sur la publicité et lance des émissions devenues cultes comme Les Réveils Banania , Le Quart d’heure pétillant ou encore Le Lustucru-Théâtre . Les reportages sportifs, les concerts en direct, les émissions éducatives tissent un lien étroit avec les auditeurs. Entre résistances discrètes et compromissions Mais l’histoire de Radio Toulouse, comme le montre Athiel, est aussi celle d’un équilibre fragile en temps de guerre . Réquisitionnée par Vichy en 1940, elle reste sur les ondes mais sous censure. Trémoulet manœuvre : il lance un second émetteur pour préserver une forme d’indépendance et diffuse de la musique interdite ailleurs, comme du jazz ou de la musique tzigane. Le 19 août 1944, jour de la libération de Toulouse, le speaker Charles Mouly prend le micro et proclame : « Ici Radio Toulouse libre ! » Mais le lendemain, les Allemands dynamitent le site d’émission de Saint-Agnan. La station ne s’en remettra pas. Trémoulet fuit en Espagne, puis en Suisse. Accusé de collaboration, il sera acquitté en 1949, mais Radio Toulouse ne renaîtra pas. © Photos : Château d’Enjaux Un patrimoine qui renaît… et un livre qui fait mémoire lus d’un demi-siècle après sa disparition, Radio Toulouse reste une légende. Son influence sur la publicité radio, la structuration des grilles ou encore la diffusion culturelle a marqué l’histoire des médias français. Le livre de Sylvain Athiel l ui redonne toute sa place, en rassemblant archives, témoignages et anecdotes souvent méconnues. Il met aussi en lumière des figures oubliées, comme le speaker Jean Roy ou les techniciens qui firent rayonner la station bien au-delà du Sud-Ouest. Et parce que la mémoire ne s’éteint jamais tout à fait, le château d’Enjaux , site historique de l’émetteur détruit en 1944, a été racheté en 2017. Ses nouveaux propriétaires ont un projet fou : le reconstruire à l’identique , en hommage à cette grande aventure radiophonique. 100 ans d’audace et d’ondes libres En 2025, Radio Toulouse aurait eu 100 ans . Elle fut la voix d’un territoire, l’écho d’une époque, le laboratoire d’un média naissant. 📚 À lire : Sylvain Athiel, Conquérants des Ondes – L’incroyable aventure de Radio Toulouse et Radio Andorre , éditions Privat, 2008.
- L’équipe du Double Expresso de RTL2 en direct depuis Toulouse !
Le Double Expresso de RTL2, animé par Gregory Ascher et Justine Salmon, s’est invité à Toulouse pour une matinale en direct du Théâtre du Pavé, devant 300 auditeurs. Vendredi 29 novembre 2024, l’émission matinale phare de RTL2, Le Double Expresso, animée par Gregory Ascher et Justine Salmon, a fait escale à Toulouse pour une édition spéciale en public au Théâtre du Pavé, devant un public enthousiaste de 300 lèves tôt. Pour l’occasion, des personnalités issues du milieu culturel et institutionnel comme Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse ou encore Marie Lebreton, rédactrice en chef de Toulouscope. La matinée s’est conclue avec une performance live de la chanteuse Adé, ex-membre du groupe Therapie Taxi, le tout diffusé en direct sur RTL2 de 6h à 9h et sur W9 de 7h à 9h.
- Nouvelle numérotation de la TNT : ce qui change en 2025, voici la liste complète des canaux de la TNT !
L’Arcom bouleverse l’organisation des chaînes de la TNT : France 4 prend la 4e place, les chaînes d’information sont regroupées, et C8 ainsi que NRJ12 disparaissent. Une réorganisation inédite à partir de juin 2025. C’est une petite révolution pour les téléspectateurs. Lundi 13 janvier, l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) a dévoilé la nouvelle numérotation des chaînes sur la TNT, qui prendra effet le 6 juin 2025. Parmi les principaux changements, France 4 remplacera Canal+ sur le canal 4, marquant la fin d’une présence historique depuis 1984. Les chaînes d’information en continu, à savoir BFM, CNews, LCI et Franceinfo, seront regroupées sur les canaux 13 à 16. Une décision motivée par « l’intérêt du public », selon Roch-Olivier Maistre, président sortant de l’Arcom. Cette organisation vise à simplifier l’accès des téléspectateurs aux programmes d’actualité. Autre changement notable : la chaîne Gulli, dédiée à un jeune public, occupera désormais le canal 12, devançant TFX, également tournée vers les jeunes téléspectateurs. « Cette attribution confère une meilleure visibilité à Gulli », explique l’Arcom dans son communiqué. Ces ajustements résultent de la disparition annoncée de deux chaînes emblématiques, C8 et NRJ12, prévue pour fin février. L’arrêt de leur diffusion a ouvert la voie à une redistribution des canaux. Deux nouvelles chaînes feront leur entrée : CMI TV, du groupe CMI France (canal 18), et OFTV, portée par Ouest-France (canal 19). CMI TV débutera sa diffusion le 6 juin, tandis qu’OFTV sera disponible à partir du 1er septembre. Cette refonte sans précédent redéfinit les habitudes des téléspectateurs et marque une nouvelle étape dans l’évolution du paysage audiovisuel français. La numérotation complète 1. TF1 2. France 2 3. France 3 4. France 4 5. France 5 6. M6 7. Arte 8. La Chaîne Parlementaire 9. W9 10. TMC 11. TFX 12. Gulli 13. BFMTV 14. CNews 15. LCI 16. Franceinfo 17. CStar 18. CMI TV 19. OFTV 20. TF1 Séries Films 21. L'Équipe 22. 6Ter 23. RMC Story 24. RMC Découverte 25. Chérie 25









